Repenser l’organisation des repas dans les établissements
CONSTAT :
La durée du jeûne nocturne (délai séparant le dîner du petit déjeuner), à l’hôpital ou en institution, est souvent supérieure à 12 heures, atteignant parfois 15 heures, ce qui est délétère chez les malades et les personnes âgées (utilisation des muscles pour fournir de l’énergie).
Les aides techniques (contenants et couverts adaptés) et humaines (personnel suffisant), ainsi que les propositions culinaires spécifiques (manger main) sont fréquemment insuffisantes, diminuant les apports alimentaires sans que cela ne soit dû à une anorexie. Les raisons de ce constat sont organisationnelles et financières.
PRÉCONISATION :
Limiter le jeûne nocturne à 12 h maximum. Si le repas du soir ne peut pas être décalé (pour des raisons organisationnelles), impo- ser une collation au moins deux heures après le dîner.
Pour les personnes ayant besoin d’une aide à l’alimentation, imposer une démarche d’information explicitant la politique de l’éta- blissement en la matière.
Développer chaque fois que cela est possible une alimentation « socialisée » dans des locaux adaptés.
Organiser une alimentation choisie par les patients (planification à l’avance et plats de substitution accessibles au moment du repas).
Laisser un temps suffisant (45 minutes minimum) dédié au repas.
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